
Les bernaches du Canada sont perçues comme étant trop nombreuses dans certaines régions du Québec, notamment dans le sud de la province. Voici un résumé de la situation :
Les populations de bernaches résidentes (qui se reproduisent en zones tempérées) ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies, notamment en raison de l’expansion des terres agricoles, de la diminution de la pression de chasse et de taux élevés de survie et de reproduction23.
Dans le sud du Québec, le nombre de couples nicheurs est passé de 6 000 en 2005 à 15 000 en 2018, ce qui dépasse largement les objectifs fixés pour limiter les conflits avec les humains (2 000 à 3 000 couples visés)13.
Les bernaches sont souvent considérées comme une nuisance dans les zones urbaines et rurales. Elles envahissent les parcs, plages et terrains agricoles, où leurs excréments posent des problèmes d’hygiène et leurs comportements peuvent perturber les activités humaines23.
Leur absence de prédateurs naturels dans ces environnements et l’interdiction de la chasse dans certaines zones aggravent leur prolifération3.
Contrairement aux populations résidentes, certaines populations migratrices (comme celles de l’Atlantique) connaissent un déclin important depuis plusieurs décennies. Cela a conduit à des restrictions sur la chasse pour protéger ces groupes spécifiques1.
La chasse est utilisée comme outil pour réguler les populations excédentaires. Cependant, les mesures varient selon les populations concernées (résidentes ou migratrices), ce qui complique la gestion globale12.
En résumé, bien que certaines populations soient en déclin, les bernaches résidentes sont devenues surabondantes dans plusieurs régions du Québec, entraînant des défis écologiques et sociaux.
Écrit par: gerryfish
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